Un parcours déambulatoire à la découverte des bals perdus dans les Salon de l’Hôtel de ville de Paris. Une mise en scène originale de Guillaume Caubel.
Annoncé depuis quelques mois comme un événement dans plus d’une dizaine d’institutions d’Ile de France et par la presse nationale, venez nombreux et costumés au 5 rue Lobeau afin d’assister et de danser au grand Bal des Chimères.
C’est Verdi lui-même, qui nous ouvre les portes de son imagination et nous convies à son bal fantasmé. Sous un soleil ibérique accablant, les invités, venus du monde entier et vêtus de leurs plus beaux costumes, ont fait le déplacement en traversant toutes les époques… Une belle Andalouse esquisse des frappés de Flamenco tandis qu’un titi parisien lui renvoie quelques sourires charmeurs. Tous sont venus découvrir en avant-première des extraits d’un nouvel opéra appelé Traviata. Non loin de là, les « contre-mi » de Violetta font vibrer les lustres et laissent retentir le Sempre Libera. D’étranges gardiens nous susurrent à l’oreille quelques vers, tandis que les aboyeurs nous distribuent la Gazette du Bal des Chimères.
Il faudra choisir un parcours, arpenter, nous égarer, pour mieux nous retrouver. L’ambiance promet d’être vaporeuse et un tant soit peu amoureuse…
Mais qui est donc à l’origine de cette affabulation ? La rumeur dit que c’est Violetta qui, par un excès de mégalomanie, aurait privatisé les trois salons de l’Hôtel de Ville. D’autres affirment que c’est Verdi qui nous aurait entraîné dans son délire allégorique.Il semble que la porte à tous les délires de l’imagination soit ouverte et que le seul mot de passe pour percer les mystères du Bal des Chimères soit « Mixité ».
« Festival du Futur Composé. Autisme et culture. Le Bal des Chimères ». Conception, Mise en scène Guillaume Caubel. Par la « Compagnie Héliosséléné » et une « Centaine de jeunes autistes »
| « Le Festival du Futur Composé » rassemble Toutes nos différences pour qu’enfin ensemble On construise un avenir un peu moins amer Qui s’ouvre à la Mairie par le « Bal des Chimères » De l’Hôtel de Ville « populaire » et sincère.Sous le signe d’un chamboule-tout et kermesse, La roue tourne autour des ateliers où se presse Une foule avide de surprises et bonbons Pour déguster, tout en empochant un ballon A lâcher lorsque les immenses marionnettes Viendront défiler et s’ajouter à la fête. Une soirée cabaret tout en variétés Une flamboyante danseuse Flamenca, Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge |