Mise en scène Farid Paya Compagnie du Lierre
«to keep the spirit of the poem, monophonique, Farid Paya ouvre son texte avec un narrateur-chanteur seul en scène ( Guillaume Caubel). Sur la scène presque nue, essentiellement éclairée par les dorures des étoffes, ce dernier situe l’intrigue dans l’histoire millénaire de la Perse. Le spectateur est plongé au cœur de l’une des mille et une nuits de Shéhérazade… Très vite, la pièce s’accélère, cadencée par la langue versifiée de Farid Paya, the a capella songs of actors and their very elaborate gestures.»
Les Trois Coups
«the staging, très belle esthétiquement (costumes chamarrés, toile de soie tissée en fond de scène), laisse le plateau nu, qui devient le lieu de combats de kung-fu magnifiquement réglés. Les comédiens adoptent une gestuelle qui rappelle les miniatures persanes. We find beautiful voice work in the company of Ivy»
Télérama
«a real saga, une épopée où il n’y a pas une seule baisse de tension. Ce texte que vous avez traduit est tellement poétique. C’est rythmé du début jusqu’à la fin. Vous êtes un de ces rares metteurs en scène qui savent raconter des contes pendant deux heures et nous passionner. On ne s’ennuie pas un moment.
Il se passe de tout sur scène : ils dansent, il y a des arts martiaux. On est épatés par les huit acteurs, tous Français, qui chantent la musique quasiment iranienne de votre compagnon de musique Bill Mahder
Un spectacle fait pour tous les ages. Il y avait des enfants à côté de moi, qui totalement pris demandaient : « qu’est-ce qui va se passer, maman ? », et cela au milieu des cascades, de la musique, de la danse.
Vincent Bernard en jouant Sohrâb, un enfant de cinq ans, est étonnant. C’est un acteur qui a beaucoup d’avenir comme tous dans la Compagnie. Signalons aussi la performance de David Weiss, un Rostam dur et invincible, il est sûr qu’il va gagner mais il est tellement bouleversant d’humanité. Citons aussi Guillaume Caubel qui a une voix magnifique, Marion Denys, Xavier Gauthier, Thibault Pinson, Jean-Matthew Hays and Cédric Burgle.»
France Culture Marcel Quillevéré
« Rostam etSohrâb », d’après Ferdowsi
L’art du conteur
Une épopée iranienne
Farid Paya est un homme de théâtre qui a toujours aimé raconter des histoires en mêlant les mots et la musique. Il nous conduit du côté du pays de ses origines, l’Iran.
UN PLA TEAU dégagé, quèlques marches au centre, un grand pan- neau décoratif. De très beaux cos- tumes, des lumières flatteuses, de la musique spécialement composée par Bill Mander et du chant. On re- trouve dans ce spectacle de Farid Paya tout ce qui a fait l’originalité de son esthétique, de sa manière de saisir le théâtre pour raconter des histoires. Il avait fait, dans un lieu modeste du 13e arrondissement, un foyer original. Des années durant, il a animé cet espace, il a formé un pu- blic. Et puis, d’un trait de plume, le théâtre du a disparu. « Ros- tam et Sohrâb » marque le retour d’un artiste tourné vers le public. Farid Paya a puisé dans une œuvre issue de son pays, l’Iran, une épo- pée très connue au Moyen-Orient et jusqu’en Asie : « le Livre des rois » (« Shâh-Nâmeh »), du poète Ferdowsi, qui a transcrit il y a dix siècles la mythologie iranienne
en une œuvre de 120 DOO vers. L’épisode qui nous est narré parle de la naissance particulière d’un jeune héros fabuleux, qui, à 5 ans, est déjà un colosse. En quête de son père, il le combat sans le connaître. Le monde de Rostam et Sohrâb est un monde de guerriers, mais la seule femme du spectacle, Marion Denys, impose sa belle personnalité. Dans les rôles-titres, David Weiss et Vin- cent Bernard sont athlétiques et nuancés. Le narrateur, Guillaume Caubel, possède une présence forte, et leurs camarades Cédric Burgle, Xavier-Valéry Gauthier, Jean-Ma- thieu Hulin, Thibault Pinson défendent le récit avec une énergie bien réglée, en mouvements chorégraphiés et combats acrobatiques. C’est simple, beautiful as a fairy tale.»
Magazine du Médecin